À qui je peux bien raconter ça? #2

Dans le cadre des soins énergétiques que je donne, et même en dehors, beaucoup de personnes me confie des anecdotes particulières.

Ces personnes finissent toujours par me dire: À qui d’autre que vous je peux bien raconter ça ?.
Pour suivre la suite de l’histoire raconter ici, je te conseille d’en lire l’épisode 1.

Michel a eu droit à une cérémonie d’adieu digne de ce qu’il était: Une homme paisible et joyeux.

Nous voici, ma compagne et moi, un soir de semaine, en train d’échanger sur la journée que nous avons vécu le jour des funérailles jusqu’au moment ou Madame F dit l’air de rien:

• Elle : « Penses-tu que Michel ait rejoint sa femme maintenant qu’il le peut (Michel a été veuf très tôt) ? »
• Moi: « ???? »
• Elle : « Je pense que la femme de Michel n’est jamais montée et qu’elle l’attend dans leur maison. »
• Moi : « ????!!!!! » (Cette femme m’étonnera toujours).
• Elle : Tu ne voudrais pas tester ça s’il te plait ?

Tester ça, ça veut dire pour moi, m’emparer de Toinette (mon antenne de Lecher dont je te parlerais sans doute bientôt), me connecter à la maison. Je la connais cette maison. J’y suis allé plus d’une fois rendre visite à Michel et sa compagne. Et interroger… ben euh… Toinette ??!! L’univers !!?? Dieu !!?? Je ne sais pas trop en fait. Chacun y voit ce qu’il souhaite. Et attendre que Toinette me réponde.

Alors? Tu es prêt.e? On le fait ? (Oui. C’est à toi que je m’adresse. Toi qui lit ces quelques lignes avec une certaine attention. En tout cas je le souhaite).

Je positionne correctement Toinette aux creux de mes mains. Je ferme les yeux. J’interroge: « Michel a-t-il rejoint sa femme dans leur maison à cet instant précis ? » La formulation n’est sans doute pas vraiment celle que j’ai utilisé, puisque ça se fait un peu tout seul.

• Toinette : « Oui »
• Moi : « Rooh mais nan 😲 !!!! »
• Elle : « J’en étais sûr !…. T’as plus qu’à les faire monter maintenant. »
• Moi : « Euh…. oui oui… (Je suis déstabilisé. J’ai toujours de la difficulté à croire ce type d’histoire. Un peu comme toi j’imagine).
• Elle : « Te ne veux pas ? T’es pas d’accord ? »

Si bien évidemment, je suis d’accord. Je suis un peu partagé tout de même. Pour travailler sur les personnes, je demande l’autorisation de ces mêmes personnes ou des proches le cas échéant. Mais parfois, il m’arrive de prendre un peu de liberté. Dans ce cas là, précisément: À qui je peux bien raconter ça ?

Je prends une belle respiration.
Je me connecte au couple (je ne connais pas la femme de Michel, mais ça n’a que peu d’importance pour ce que j’ai à faire). Je leur demande de bien vouloir monter avec beaucoup d’empathie et de bienveillance.

Oui. C’est aussi simple que ça pour moi.

Ces deux là me traversent (je n’ai jamais trouvé d’autre moyen que celui-là jusqu’à présent) avec force et précipitation. Je suis parcouru d’une énorme énergie que je ne sais pas définir. Comme si tous les deux attendaient le signal. J’ai l’image d’un couple qui se tient par la main, et qui court vers la sortie. Une énorme joie les rend extrêmement beau. Non vraiment, ces deux là étaient content de se retrouver enfin.

À notre tour, Madame F et moi d’être plus que joyeux de pouvoir proposer ce voyage à ces deux là, en plus du sentiment d’avoir accomplie une belle mission ce jour là.

Voilà ma nouvelle histoire du jour.
Alors? A qui je peux bien raconter cela sans qu’on me prenne pour un fou ?

À toi de raconter si tu le veux.